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 FANFIC [tous public] : "Révélations (partie 2)

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Sosso
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MessageSujet: FANFIC [tous public] : "Révélations (partie 2)   FANFIC [tous public] : "Révélations (partie 2) Icon_minitimeMar 4 Nov - 13:59

Scène 28

Fondu en noir. Portland, Oregon. Une voiture se gare devant le chalet. Jarod, Major Charles, et J. 2 descendent de voiture. Un homme vient à leur rencontre : l'agent immobilier.

L’AGENT IMMOBILIER : « Bonjour et bienvenue, Messieurs. Je suppose que vous êtes Monsieur Gates. Voici le chalet que vous venez d'acquérir. Il a besoin d'un coup de peinture, mais il est très confortable. Mais dites-moi : avez-vous un lien de parenté avec l'ancien propriétaire, Thomas Gates ? »

JAROD (gêné) : « Euh... Oui. C'était... mon frère. »

L’AGENT IMMOBILIER : « Oh, j'ai appris. Toutes mes condoléances. Il n'a même pas eu le temps de s'y installer. C'est gentil à vous de l'habiter à sa place. »

JAROD : « Merci. Thomas m'en a parlé avant sa mort. C'est un magnifique endroit. C'est très calme, n'est-ce pas Papa ? »

MAJOR CHARLES : « Oh oui... Très calme, fiston. »

J2 (à son oreille) : « Il cache son identité, pour ne pas être repéré. C'est pourquoi il a acheté sous ce nom, Gates. »

MAJOR CHARLES : « Hmmm, je vois... »

L’AGENT IMMOBILIER : « Vous ne voulez vraiment pas visiter ? »

JAROD : « Non, ça ira comme ça. »

L’AGENT IMMOBILIER : « Bien. Voici les clés. Bonne journée, Messieurs. »

JAROD (serrant la main) : « À vous aussi. »

L'agent immobilier monte dans sa voiture et s'éloigne. Major Charles s'avance vers Jarod.

MAJOR CHARLES : « Brillant, Monsieur... Gates ! »

JAROD : « Oui, je sais. Mais j'ai mes raisons. Je ne tiens pas à ce que le Centre nous retrouve ici. À l'heure qu'il est, je suis sûr qu'ils sont déjà au motel. »

MAJOR CHARLES : « Bon. Qu'est-ce qu'on fait ? »

JAROD : « Toi et... lui, installez-vous et attendez-moi sans bouger. Je dois m'absenter quelques jours. »

MAJOR CHARLES : « Et où comptes-tu aller ? »

JAROD : « Peu importe. Je vais bientôt revenir. »

Jarod s'éloigne et monte dans la voiture.

MAJOR CHARLES : « JAROD !!! »

Jarod fait un signe « au revoir » et démarre... COUPE

Scène 29

Enchaîné. À Cleveland. Dans un cimetière. Il pleut très fort. Jarod est agenouillé près d'une tombe, celle de Zoé. Il y dépose une gerbe de fleurs et un anneau.

JAROD : « J'ai vécu les quatre plus belles années de ma vie, grâce à toi. Repose en paix, mon amour. Je t'aime. »

Il dépose un baiser du bout des doigts sur la pierre tombale. Il prend son portable et compose un numéro. celui de Sydney.

SYDNEY (voix téléphonique) : « Sydney. »

JAROD (au bord des larmes) : « Pourquoi doit-on quitter ceux qu'on aime, Sydney ? Pourquoi est-elle partie et pas moi ? »

SYDNEY (voix téléphonique) : « Tu veux parler de Zoé ? »

JAROD : « Oui. »

SYDNEY (voix téléphonique - ému) : « Je sais ce que tu ressens, Jarod. C'est très dur à vivre. Elle t'a fait découvrir des choses que tu n' oublieras jamais. Garde ce souvenir d'elle, lorsqu'elle était heureuse dans les bras. Ce genre de blessures est difficile à cicatriser, mais avec le temps, tu t'en remettras. C'est la vie, le destin. Certains partent, d'autres restent. Mais la roue continue de tourner. » COUPE

Scène 30

Enchaîné. Au Centre. Bureau de Sydney. Il est au téléphone avec Jarod. Mlle Parker entre et se précipite vers le bureau.

MLLE PARKER : « Jarod, écoute-moi. Je suis au courant pour ta petite amie et j'en suis profondément désolée. »

JAROD (voix téléphonique - sarcastique) : « Oh, ta gratitude me touche profondément, Parker ! »

MLLE PARKER : « Ne te moques pas, c'est sincère. Tu m'as aidée à démasquer « Rumeur » pour Thomas alors j'ai une dette envers toi. Méfie-toi de Lyle. Il est au courant de tes... frasques amoureuses. Il a pris des photos de toi et Zoé dans la piscine. Il mijote un sale coup, j'en suis sûr. J'en mettrai ma main à couper que Zoé n'est pas morte de maladie, mais assassinée. »

JAROD (voix téléphonique) : « Quoi ! Tu es sûre de ce que tu dis ? »

MLLE PARKER : « Certaine, Jarod. Mon frère est le pire des fumiers ; je l'ai compris depuis longtemps, grâce à toi. Il m'a fait souffrir en faisant exécuter Thomas et maintenant, c'est ton tour. Il a tué Zoé, rien que pour te voir anéanti. Tu m'as aidée à me servir de mon sixième sens, alors écoutes-le. » COUPE

Scène 31

Enchaîné. Retour à Cleveland, dans le cimetière.

JAROD : « D'accord, Parker. Je l'écouterais. Il n'y a qu'un moyen de le savoir. »

Il raccroche. Il a les yeux hagards, perdu. Il ne réalise pas les dires de Mlle Parker. Il regarde la tombe.

JAROD : « Si par malheur, elle a dit vrai, ils vont le payer cher, mon amour, crois-moi. Je le jure sur ta tombe. » COUPE

Scène 32

enchaîné. Bureau de M. Lyle. Il tient un dossier dans les mains. Des études appartenant à M. Raines. Simulation nº 58.

M. LYLE (voir off - lecture) : « J'ai le regret de vous informer que votre requête concernant le projet Caméléon a été abandonnée. Votre sujet n'est pas encore prête à supporter toutes les conséquences qu'une telle simulation pourrait lui causer... » COUPE

Scène 33

Flash. Images en noir et blanc. Souvenirs. Au Centre. Bureau de M. Raines. M. Lyle entre, accompagné de Sydney, trois jours avant la mort de Raines. Il est furieux.

M. RAINES : « M. Lyle nous a fait part de ses soupçons sur Mlle Parker et de sa faiblesse amoureuse envers Jarod. Il fallait s'y attendre. »

SYDNEY : « S'attendre à quoi, M. Raines ? »

M. RAINES : « Rappelez-vous. C'était en 1969. Simulation nº 58 : les réactions psychiques dans un cas d'attirance sexuelle chez un sujet en âge de la puberté. Ça ne vous dit rien ? »

SYDNEY : « Bien sûr. Nous avions présenté Mlle Parker à Jarod. Le test a été une réussite totale, n'est-ce pas ? »

M. RAINES : « Oui, les tests ont été probants, mais ce sont les conséquences, Sydney ! ! ! Je n'ai jamais voulu prendre Mlle Parker pour prendre part, mais vous m'avez forcé ! »

SYDNEY : « C'était le seul sujet de sexe féminin ayant l'âge de Jarod. Dois-je vous le rappeler, M. Raines ? »

M. RAINES : « C'est ce que vous croyiez. Je vais vous faire une révélation. Cette simulation faisait partie du projet Caméléon. »

SYDNEY : « Quoi ! Je pensais que c'était une étude pour un pédopsychiatre de Cleveland, le docteur Ferguson. »

M. RAINES : « Non, Sydney. C'est ce que la Tour nous a dit. J'ai longtemps travaillé sur le projet Caméléon, moi aussi. J'ai eu Kyle, Angelo. Mais, j'ai eu aussi un autre sujet, dont je devais développer les facultés extraordinaires. Ce sujet était féminin. »

SYDNEY : « Vous voulez dire... Une fille caméléon ? »

M. RAINES : « Oui, Sydney ! C'était une petite fille extraordinaire. Elle a le même don de Jarod, la même supra intelligence. Son Q. I. a été évalué aussi à 170 ! Je voulais que ce soit elle qui soit présentée à Jarod ce jour-là. Vous imaginez, ces deux êtres se rencontrant, l'un prenant l'identité de l'autre ! Grâce à ce projet, je caressais le rêve qu'ils auraient engendré un enfant surhumain, dont les capacités intellectuelles auraient dépassé toutes les espérances ! Mais la Tour a préféré annuler le projet et envoyer Mlle Parker ! Aujourd'hui, elle est aveuglée par l'amour ; elle n'a plus de discernement ! »

M. LYLE : « Mais aujourd'hui, tout est oublié. L'erreur commise par le passé a été réparée. Ce nouveau projet va faire des miracles. »

SYDNEY : « Quel nouveau projet ? »

M. LYLE : « Ne vous en mêlez pas Sydney. Ah merci, chère belle-mère, de m'avoir donné ma chance ? »

SYDNEY : « Qu'allez-vous faire de Mlle Parker ? Est-elle menacée de mort, comme sa mère ? »

M. RAINES : « Comprenez-moi, Sydney. Les Caméléons sont rares. Jarod est exceptionnel et Lucy était... l'exemplaire femelle unique au monde ! »

M. LYLE : « Ma soeur représente un danger pour nous, Sydney. plus on la laissera poursuivre Jarod et plus celui-ci s'enfuira ! Nous nous pouvons plus courir un tel risque. Comme le dit M. Raines, elle n'aurait jamais dû faire partie de ce projet. Son intérêt pour Jarod la perdra ! »

M. Lyle s'éloigne, entraînant Sydney. Celui-ci se retourne.

SYDNEY : « Dites-moi, M. Raines. Qu'est devenu cette... exemplaire femelle ? »

Les deux hommes se regardent. Silence. M. Raines se retourne. Sydney s'éloigne... Coupé

Scène 34

Enchaîné. Retour dans le bureau de M. Lyle. On entend des gémissements d'enfants. Il se lève et se dirige vers un fauteuil roulant. Il prend la main de l'enfant.

M. LYLE : « Chut, petit ange. Tu ne doit pas faire de bruit ici. Personne ne doit savoir que tu es ici. Surtout pas mon père. Tu devrais remercier cette chère Brigitte de t'avoir mis au monde. Grâce à elle et toi, je vais reprendre le flambeau et continuer les travaux de M. Raines. Le projet Caméléon va renaître et c'est toi qui seras le premier. »

On découvre un enfant de 4 ans. Il a des difficultés respiratoires et est sous oxygène. M. Lyle touche le tuyau. Il sourit. L'enfant est craintif.

M. LYLE : « Mais ta survie ne dépend que d'une chose ; l'obéissance de ta mère, de ta vraie mère... » COUPE

Scène 35

fondue en noir. À Cleveland. Clinique Saint-Mary. Unité de cancérologie. Jarod se présente au bureau du directeur.

JAROD : « Bonjour, je me présente : Jarod Madison, inspecteur des services internes, Ministère de la Santé. Nous avons reçu une plainte concernant une de vos anciennes patientes : Zoé Bright. Sa mort leur paraît suspecte. Je suis navré de vous importuner est ainsi, mais je dois mener une enquête. »

DIRECTEUR DE LA CLINIQUE : « Oh, ce genre de situation n'est pas nouveau. On accepte mal un décès dû à une maladie que l'on soigne. Mais je vous en prie, faites donc. Nous sommes à votre disposition. »

JAROD : « Merci. Puis-je avoir accès aux archives, afin d'étudier le dossier ? »

DIRECTEUR DE LA CLINIQUE : « Bien entendu. Une infirmière va vous accompagner. »

JAROD : « Je vous remercie, docteur. »

Il sort, accompagné de l'infirmière... COUPE

Scène 36

Enchaîné. Clinique. Salle des archives, 4e étage. Jarod ouvre le tiroir correspondant à « BRI » et trouve le dossier de Zoé. Il lit : « cause du décès : suites d'un cancer généralisé. »

Jarod (à lui-même) : « Tout correspond : chute des globules blancs, des plaquettes, de la tension... Pourtant, tu allais si bien, tu étais guérie... Qu'est-ce qui s'est passé ? Pourquoi, Parker ? Pourquoi tu m'as affirmé qu'elle a été tuée ? »

Il regarde la signature : « docteur Ferguson ». Il se retourne vers l'infirmière.

JAROD : « Je constate que c'est le docteur Ferguson, qui s'est occupé de Mlle Bright. Pourriez-vous indiquer son bur... »

L’INFIRMIERE : « Pardon ? Vous avez dit Ferguson ? »

JAROD (relie le dossier) : « C'est le nom qui est écrit, oui. »

L’INFIRMIERE : « Je suis désolée, mais vous ne trouverez pas le docteur Ferguson ici. »

JAROD : « Et pourquoi ? »

L’INFIRMIERE : « Parce qu'il était pédopsychiatre et il est mort il y a dix ans ! Vous êtes sûr du nom ? »

Elle lit le dossier.

L’INFIRMIERE : « Ça alors ! C'est bien signature. Il y a manifestement une erreur. »

JAROD : « Il n'y a pas un autre docteur Ferguson travaillant ici ? »

L'INFIRMIERE : « Oh non ! Je le saurais. Ça fait 30 ans que je travaille ici. Le seul docteur Ferguson que je connaissais était pédopsychiatre et est décédé en 1991. »

JAROD (perplexe) : « Bien. Je prends le dossier. Je vais procéder à des vérifications. »

L'INFIRMIERE : « Allez-y. »

Ils sortent de la pièce... COUPE

Scène 37

Enchaîné. Au Centre. Bureau de Sydney. Il est assis à son bureau. Il lit un dossier. Mlle Parker entre.

Sydney : « Alors ? Est-ce que vous allez mieux, depuis notre discussion ? »

Mlle Parker : « Oui, Sydney. Ça m'a fait du bien de parler. Je quoi que je... étouffais, à force. »

Sydney : « J'en suis ravi. Vous savez, je m'en doutais un peu. Depuis le début que nous sommes ensemble, certains signes ne m'ont pas échappé. Il m'arrive parfois de me demander si c'était bien l'initiative propre de votre père de vous avoir confié cette mission afin de retrouver Jarod, ou si vous ne lui avez pas un peu forcé la main. »

Mlle Parker (interloquée): « Sydney ! »

Ils se regardent dans les yeux. Mlle Parker cède légèrement. Sydney insiste. Elle soupire de résignation et détourne la tête.

Mlle Parker : « D'accord, vous avez gagné. Le jour où Jarod s'est évadé du Centre, j'étais dans le bureau de mon père. Nous discutions sur un rapport que je lui remettais... » Coupé

Scène 38

Flash. Images en noir et blanc. Souvenirs. Bureau de M. Parker. Lui et sa fille discutent.

Mlle Parker (voix off - actuelle) : « Il était furieux... »

Un nettoyeur entre dans le bureau.

Le nettoyeur : « M. Parker ! Jarod s'est enfui ! »

M. Parker : « Ce n'est pas possible ! Vite, donnez l'alerte, code 3 ! »

Le nettoyeur : « À vos ordres, M. Parker. » Coupé

Scène 39

Enchaînée. Retour dans le bureau de Sydney.

Mlle Parker : « Puis, il s'est tourné vers moi et s'est excusé... » Coupé
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MessageSujet: Re: FANFIC [tous public] : "Révélations (partie 2)   FANFIC [tous public] : "Révélations (partie 2) Icon_minitimeMar 4 Nov - 14:00

Scène 40

Flash. Images en noir et blanc. Retour dans le bureau de M. Parker.

M. Parker : « On pardonne moi, mon Ange. Ou en étions-nous déjà ? »

Mlle Parker : « Ce n'est rien. Ce rapport peut attendre. Il faut retrouver Jarod ! » Coupé

Scène 41

Enchaînée. Retour dans le bureau de Sydney.

Mlle Parker : « Je me suis souvenue de ces moments d'enfance avec lui, avant que je parte faire des études en Europe. Je me suis tournée vers mon père et je lui ai suggéré de... » Coupé

Scène 42

Flash. Images en noir et blanc. Retour dans le bureau de M. Parker.

Mlle Parker : « Papa, s'il s'est enfui, tu dois envoyer des gens d'expérience ! Sydney s'est occupé de lui. Il sera jouer sur sa psychologie. Et moi, je sais manier un revolver, mieux que quiconque. Je serai le neutraliser, sans le tuer. Il faut le ramener vivant ! »

M. Parker : « Il vaudrait mieux, mon Ange. Nous avons besoin de Jarod. Mais tu es occupée... »

Mlle Parker : « Mais Papa, les nettoyeurs ne savent pas ! Ils vont le tuer ! Aies confiance en moi, je te le ramènerai. Laisse-moi le retrouver avec Sydney. À nous deux, nous y arriverons, je te le promets. Je ferais appel nettoyeur en cas de besoin. Je t'en prie, tu ne seras pas déçu. »

Elle arme son revolver et rengaine. M. Parker soupire.

M. Parker : « D'accord. Vas-y, avec Sydney. Je te donne 48 heures. Passé ce délai, j'envoie les nettoyeurs. »

Mlle Parker : « Merci, Papa. Tu ne le regretteras pas. »

Fin du flash... Coupé

Scène 43

Enchaîné. Retour dans le bureau de Sydney.

Sydney : « Vous m'aviez recommandé auprès de votre père ! Je suis flatté. »

Mlle Parker : « 24 heures après cette discussion, je suis allée vous voir et nous partions pour l'Alaska. J'avais confiance en vous. Jarod avait confiance en vous. je savais que vous auriez influé ses états d'âme. Et j'avais raison. »

Quatre hommes font brusquement irruption dans le bureau. C'est Lyle, accompagné de M. Parker et de deux nettoyeurs.

M. Lyle : « Nous aussi, nous avions raison pour tes états d'âme, chère soeur ! Désormais, Jarod n'est plus prioritaire. Nous te retirons l'affaire. Tu n'as plus besoin de le chercher. »

Mlle Parker (surprise) : « Quoi ! ! ! Papa, tu ne peux pas faire ça ! Quoi ? Et depuis quand Jarod n'est plus une priorité ? »

M. Parker (embarrassée) : « Mon Ange, je... »

Mlle Parker (à Lyle) : « C'est toi, crétin ! Tu lui as raconté tes salades à propos de mes soi-disant sentiments pour Jarod ! Il ment pour me calomnier, Papa ! »

M. Lyle sort de sa poche un disque de simulation et une minicassette.

M. Lyle : « Est-ce une calomnie lorsque l'on a 2 preuves aussi irréfutables ? »

Il s'approche du bureau. Il met le disque dans un lecteur numérique. La scène du baiser apparaît. Puis, il met la cassette. C'est la conversation entre elle et Jarod, à propos de ses doutes sur la mort de Zoé. Sydney soupire et ferme les yeux. M. Parker est stupéfait. Mlle Parker est couverte de honte, au bord des larmes.

Mlle Parker : « Ce n'était qu'un... baiser innocent ! J'ai oublié depuis... Et cette cassette ne prouve rien ! »

M. Parker (furieux) : « Ah oui ? Pourtant, Brigitte me confirmait que tu avais de belles occasions de capturer Jarod et à chaque fois... IL TE FILAIT ENTRE LES DOIGTS ! ! ! Je suis... déçu, mon Ange. Ton manque de compétence est flagrante et indigne d'un Parker ! J'ai bien peur que des sanctions s'imposent. C'est entendu Lyle. Je te laisse carte blanche. »

M. Lyle : « Je sais que c'est pénible, mais il le faut. »

Mlle Parker (effrayée) : « Qu'est-ce que ça signifie ? Je mérite la peine capitale, c'est ça ? Il faut que je paye, comme maman ? RÉPONDEZ-MOI ! »

M. Lyle : « Je n'en sais rien. Nous aviserons, le moment venu. Emmenez la ! ! ! »

Il fait signe au nettoyeur. Sydney se met entre eux et Mlle Parker. Lyle empoigne Sydney.

Sydney : « NON ! ! ! Vous n'avez pas le droit de faire ça ! Elle n'y est pour rien ! »

M. Lyle (menaçant, voix sifflante) : « NOUS - AVONS - TOUS - LES - DROITS, SYDNEY !!!»

Il le relâche brusquement et les quatre hommes sortent, avec Mlle Parker. Coupé

Scène 44

Enchaîné. Au Centre. Une cellule au niveau -22. Les nettoyeurs ouvrent la porte et poussent Mlle Parker vers l'intérieur. Elle s'effondre sur un lit. Lyle entre. Elle se relève et se jette sur lui, en larmes.

Mlle Parker (rageuse) : « Tu me le paieras, nourriture ! Je me vengerai et tu crèveras comme un chien ! »

M. Lyle : « Doucement, Parker ! La haine ne mène à rien. C'est pour ton bien. »

Mlle Parker : « Pourtant, tu désirais que je capture Jarod !Tu voulais même que je… finisse morte d’extase dans ses bras !!! C’est bien ce que tu as dit !!!! »

M. Lyle : « C'est notre père qui a pris la décision. Crois-moi, je regrette. J'aurais vraiment voulu prendre ses clichés. Mais la chasse à l'homme est finie. Jarod ne nous est plus utile. »

Mlle Parker : « Qu'allez-vous faire de lui ? »

M. Lyle : « Le supprimer. Il a trop parlé. Ce n'est pas évident de retrouver les personnes à qui il a parler. Une personne reste cependant intouchable. »

Mlle Parker : « Qui ? »

M. Lyle : « Un agent du FBI, qui n'exerce plus. Impossible de savoir où elle est. Broots est vraiment efficace, Parker. Je t'envie d'avoir un employé aussi modèle que lui ! »

Mlle Parker soupire de rage et d'écoeurement. Elle s'assoit sur le lit.

M. Lyle : « Vraiment, pardonne-moi. »

Il ferma la porte. Elle se lève et tambourine à la porte, de toutes ses forces.

Mlle Parker (hurlante) : « LYLE ! ! ! Reviens. Sors-moi d'ici. Lyle ! LYYYYYYYYYLE ! ! ! » Coupé

Scène 45

Fondu en noir. Clinique Saint-Mary, Cleveland. Dans un des bureaux. Jarod fait une recherche sur informatique. Il tape le nom du médecin traitant de Zoé : docteur GLIGGER et retrouve le vrai dossier. Il est surpris d'apprendre la vérité. Il lit : « Patient Zoé Bright. Visite de routine. Rien à signaler. État de santé excellente », plus les résultats de sang, excellents.

Jarod (à lui-même) : « Zoé allait très bien. Elle n'a pas rechuté. Que s'est-il passé ? »

Il appelle l'infirmière.

Jarod : « Savez-vous qui soignait Zoé Bright ? »

L'infirmière : « Le docteur Simmons. Le plus réputé des cancérologues. Elle a toujours été suivie par lui. Et chez nous, chaque patient a son infirmière et son aide soignante attitrée. Ainsi, il se sent réconforté, pour combattre. Si vous le souhaitez, je vais consulter le fichier du personnel et donner leur nom. »

Jarod : « Merci. »

L'infirmière sort du bureau... Coupé

Scène 46

Enchaîné. Clinique. Jarod déambule dans le couloir du 7e étage et retrouve la chambre 706, occupée par Zoé. Il entre dans la chambre vide. Il s'allonge sur le lit et commence à simuler la personnalité de Zoé. Il la voit se reposer, fatiguée d'avoir subi un tas d'examen. Elle sursaute, car quelqu'un entre. Jarod ouvre brusquement les yeux et fixe la porte. Il sort. Il lève les yeux et aperçoit une caméra de surveillance qui filme le couloir. Il réfléchit. Coupé

Scène 47

Enchaîné. Bureau central de surveillance. Jarod entre.

Jarod (montrant son badge) : « Jarod Madison, Ministère De La Santé. J'enquête sur une mort suspecte. Pourriez-vous me montrer vos archives vidéo, s'il vous plaît ? »

Un des gardiens : « Bien sûr, Monsieur Madison. C'est par ici. »

Jarod et le gardien vont dans une pièce contiguë.

Le gardien : « Quelle date et quelle partie du bâtiment ? »

Jarod : « Unité de cancérologie. 7e étage. À côté de la chambre 706. Le 10 avril. »

Le gardien : « Bien. Je vous trouve ça. »

Il consulte le plan et trouve l'emplacement de la caméra, la numéro 10. Il sort une cassette et la montre à Jarod.

Le gardien : « Voilà. La caméra numéro 10, du 6 au 12 avril 2001. »

Jarod : « Merci. »

Le gardien la glisse dans le lecteur et visionne en vitesse rapide. Date du 10 avril. Le gardien revient en vitesse normale. Jarod regarde attentivement. On voit l'infirmière donner les soins. Puis, la grand-mère de Zoé, pour sa visite. Une aide soignante entre à son tour dans la chambre et en sort trois minutes après. Jarod est intrigué.

Jarod : « Attendez... Revenez en arrière... Là, stoppez ! Remettez en lecture. »

Le gardien obéit. Jarod observe l'aide soignante. Il regarde l'heure, affichée sur l'écran. Elle entre à 16 h 42 pour en sortir à 16 h 45. Elle lève la tête vers la caméra.

Jarod : « Là, stoppez ! Peut-on zoomer sur cette image ? »

Le gardien : «Bien sûr. »

Il zoome. Le visage de la jeune femme apparaît en gros plan. Elle a un rictus. Jarod réfléchit, puis regarde l'heure.

Jarod (à lui-même) : « 16 h 45... »

Il saisit brusquement le dossier. Il lit « heure approximative du décès : 16 h 45 »

Jarod : « C'est l'heure du décès. Pouvez-vous imprimer cette page ? »

Le gardien : « C'est possible, mais ce ne sera pas de grande qualité. »

Jarod : « Du moment que cette jeune femme reste identifiable, ça ira. »

Le gardien imprime l'image et la donne à Jarod.

Jarod : « Merci, Messieurs. Vous m'avez fait énormément progresser dans mon enquête. »

Le gardien : « Ravi d'avoir été utile, Monsieur Madison. À votre service. »

Jarod salue les deux hommes et sort... Coupé

Scène 48

Enchaîné. Clinique. Dans le bureau. Jarod regarde la photo, perdu dans ses réflexions. L'infirmière entre.

L'infirmière : « Monsieur Madison, je vous cherchais. J'ai trouvé les dossiers de l'infirmière et de l'aide soignante qui s'occupaient de Mlle Bright. Les voici. »

Jarod : « Parfait. Je vous remercie. »

Il saisit les deux dossiers. Claudia Sterling, l'infirmière. Lucy Cares, l'aide soignante. Jarod a un choc. Il prend la photo et la compare à l'identité du dossier. C'est la même personne. C'est Lucy Cares qui sortait de la chambre à l'heure du décès.

Jarod (se ressaisit) : « Merci. J'ai toutes les pièces pour mener mon enquête. On vous enverra les résultats. »

L'infirmière sort. Jarod compare l'image vidéo et la photo d'identité.

Jarod (à lui-même) : « Qui es-tu, Lucy Cares ? Pourquoi as-tu tué Zoé ? Quel rapport avec le Centre ? »

Il scanne le fichier de l'aide soignante et fait une copie. Il range ses affaires et sort. Il repart dans l'Oregon... Coupé

Scène 49

Enchaîné. Le Centre. Bureau de Broots, 5e sous-sol. Sydney arrive.

Sydney : « Qu'il y a-t-il, Broots ? »

Broots : « Sydney, je viens de recevoir ça. C'est jarod. Il a mené une enquête sur la mort de Zoé. C'est la jeune femme des photos, n'est-ce pas ? »

Sydney : « Oui. C'était le grand amour de Jarod. Elle est morte d'un cancer. »

Broots : « Eh bah... Non justement. Jarod a découvert la vérité. Oh Sydney ! Mademoiselle Parker avait raison ! On l'a assassiné ! Une jeune femme sortait de la chambre de Zoé, lorsqu'elle est morte. Voici son dossier. Elle s'appelle Lucy Cares. Ce nom vous dit quelque chose ? »

Sydney : « Il m'est familier... Montrez-moi ce dossier. »

Broots lui tend la feuille. Sydney regarde la photo et il lit la fiche d'identité.

Sydney (à lui-même) : « Lucy Cares... Lucy Cares... Lucy... Luc... OH MON DIEU !!! LUCY !!!» Coupé

Scène 50

Flash. Images en noir et blanc. Souvenirs. Bureau de Raines. Conversation entre eux 2.

M. Raines : « Jarod est exceptionnel et Lucy est l'exemplaire femelle unique au monde... Et Lucy est l'exemplaire femelle unique au monde... (Écho -- fin du flash). coupé
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MessageSujet: Re: FANFIC [tous public] : "Révélations (partie 2)   FANFIC [tous public] : "Révélations (partie 2) Icon_minitimeMar 4 Nov - 14:00

Scène 51

Enchaîné. Retour dans le bureau de Broots.

Broots : « Sydney ? Que se passe-t-il ? Vous allez bien ? »

Sydney : « Oh mon Dieu ! Lucy est vivante ! Voilà pourquoi ils veulent éliminer Jarod ! »

Broots : « Je... Ne vous suis pas. Qui est cette Lucy ? »

Sydney (déterminé) : « Broots. Il faut trouver Mademoiselle Parker et avertir Jarod... »

Le portable de Sydney sonne. Sydney décroche.

Sydney : « Sydney, j'écoute. »

Jarod (voix téléphonique) : « Avez-vous eu mon message ? »

Sydney : « Oui, Jarod. C'est... Terrible. Tu es en danger. Le Centre veut te tuer. » Coupé

Scène 52

Enchaîné. Portland, Oregon. Dans le chalet. Jarod est au téléphone.

Jarod (sarcastique) : « Hmmm... Ce n'est pas nouveau. Avez-vous trouvé quelque chose sur Lucy Cares ? A-t-elle un rapport avec le Centre ? Le nouveau jouet de Lyle, peut-être ? »

Sydney (voix téléphonique) : « Écoute-moi. C'est sérieux, cette fois. J'ai une révélation à te faire. Peu de temps avant sa mort, Raines m'a confié qu'en 1969, la simulation sur la sexualité faisait partie du projet Caméléon. Mademoiselle Parker n'aurait jamais dû faire partie de ce projet. M. Raines avait la direction d'un autre projet. Le sujet était une petite fille, dont les facultés étaient aussi exceptionnelles que les tiennes. C'est aussi un Caméléon, génétiquement née, un être unique au monde. Raines ne m'a rien dit sur ce qu'elle est devenue, mais je sais qu'elle s'appelle... »

Jarod : « Lucy ! » Coupé

Scène 53

Enchaîné. Dans le Centre. Retour dans le bureau de Broots.

Sydney : « Oui. Elle s'appelle Lucy. Tu es réellement en danger. Puisque Lucy est toujours vivante, tu ne leur faire plus à rien. Ils vont vous tuer, toi et Mademoiselle Parker. Deux nettoyeurs l'ont fait enfermer. Ils ont ouvert des disques de simulation. Ils ont vu la scène du baiser oh mon Dieu, une femme -- Caméléon ! Je ne l'aurais jamais cru ! »

Jarod (voix téléphonique) : « Ne vous inquiétez pas, Sydney. J'ai une planque. Rumeur 98285. Demandez à Mademoiselle Parker. Elle saura qu'elle est ce refuge. »

Sydney : « Jarod, il faut que je retrouve Mademoiselle Parker. Ils vont la tuer. Je pars d'ici. »

Jarod (voix téléphonique) : « NOUS irons la chercher ! Je vais vous aider. »

Sydney : « NON ! Jarod, je t'en pr... »

Jarod raccroche... Coupé

Scène 54

Enchaîné. Dans le chalet. Le soir. Jarod est assis devant la cheminée, avec le major Charles.

Major Charles : « Qui était Thomas Gates ? Tu le connaissais ? »

Jarod (triste) : « Oui, c'était un ami. C'était le fiancé de Mademoiselle Parker. »

Major Charles : « Qu'est-ce qui s'est passé ? Comment est-il mort ? »

Jarod : « Tué par le Centre. Mademoiselle Parker ne s'en est jamais remise. »

Major Charles : « C'est bien triste pour elle. Ce maudit Centre... »

Jarod (déterminé) : « Papa. Écoute-moi. Sydney pas dit des choses peu rassurantes. Il m'a confié que quelque part, existait une deuxième personne, comme moi. On nous appelle des Caméléon, car nous avons la faculté de devenir n'importe qui, d'exercer n'importe quel métier. C'est une femme. Elle est dangereuse. À cause d'elle, ils ont mis ma tête à prix ; ils veulent me tuer. Il faut qu'on en finisse. Je pars aider Sydney et Mademoiselle Parker à fuir le Centre. »

Major Charles (attrape Jarod par le bras) : « Tu pars au Centre ? Mais tu es complètement fou ! Tu vas te faire tuer ! »

Jarod : « Papa, c'est le seul moyen ! Sydney pas échoué, il y a cinq ans. Nous deux, on va réussir.»

Major Charles : « Réussir quoi, Jarod ? »

Jarod (grave) : « Il faut en finir avec le Centre ! Le rayer de la carte, DÉFINITIVEMENT !!! »

Il sort. Major Charles fait un pas, puis renonce. Il soupire... COUPÉ

Scène 55

Enchaînée. Le Centre. Bureau de Broots. Il est avec Sydney, qui réfléchit.

Sydney : « Où peuvent-ils avoir enfermé Mademoiselle Parker ? À votre avis, Broots ? »

Broots : « Bah... J'ai entendu dire que l'on avait transformé les anciennes chambres du niveau souterrain 22 en prison. »

Sydney : « Bon sang, mais bien sûr ! Quoi de mieux que de la torturer avec de vieux souvenirs ! Suivez-moi, Broots. »

Broots (prend un air malicieux) : « Eh, eh... »

Ils partent... COUPÉ

Scène 56

Enchaînée. Le Centre. Sous-sol 22. L'obscurité. Sydney et Broots balaie le couloir avec leur lampe. On entend des gémissements.

Sydney (voix basse) : « Mademoiselle Parker ? Mademoiselle Parker ! »

Broots (voix basse) : « Mademoiselle Parker ? Où êtes-vous ? »

Entendant son nom, Mademoiselle Parker sursaute. Elle se lève et se dirige vers la porte.

Mademoiselle Parker : « Broots ? C'est vous ? Par ici. »

Sydney et Broots se dirigent vers l'ancienne cellule de Jarod.

Sydney : « Mademoiselle Parker, est-ce que vous allez bien ? »

Mademoiselle Parker : « Oui. Délivrez-moi, je vous en prie ! »

Sydney : « C'est l'ancienne chambre de Jarod, mais je n'ai plus la clé. Votre père l'a. »

Mademoiselle Parker (suppliante) : « Allez dans le bureau de mon père, Broots. Ramenez-moi cette clé ! »

Broots : « QUOI !!! Mais vous êtes fous, tous les deux ! »

Mademoiselle Parker supplie des yeux. Broots cède, en soupirant.

Broots : « Peuh... De toute façon, c'est toujours les mêmes qui vont à l'abattoir. »

Il s'éloigne. Sydney se penche vers la porte.

Sydney (chuchotements) : « Écoutez. Vous aviez raison pour Zoé. Elle a été tuée. Mais ce n'est pas Lyle. »

Mademoiselle Parker : « Quoi ! Qui est-ce, alors ? »

Sydney : « Une jeune femme, Lucy Cares. C'est un ancien sujet de Raines. Une femme Caméléon. Elle est née Caméléon, comme Jarod. Elle a pris l'identité d'une aide soignante... » COUPÉ

Scène 57

Enchaînée. Quelque part dans le Centre. Broots se dirige vers le bureau de M. Parker. Il est effrayé. Tout à coup, une main se pose sur son épaule. Il manque de crier, mais la personne met sa main sur sa bouche.

L'homme : « Chut... »

Broots se retourne. C'est Jarod. Broots sursaute, surpris.

Broots : « JAROD !!! »

Jarod (met un doigt sur ses lèvres) : « Chut ! Ce n'est pas le moment de rameuter la foule. Vous cherchiez ceci ? »

Il fait se balancer une clé. Broots la prend, en hésitant.

Broots : « Euh... oui. Comment l'avez-vous trouvée ? Qu'est-ce que vous faites ici ? »

Jarod : « Bureau de M. Parker. Je viens aider Sydney. Où est-elle ? »

Broots : « Dans votre ancienne chambre, au niveau -22. Suivez-moi. »

Jarod fait volte-face. Il tient Broots par les épaules.

Jarod : « Écoutez-moi. Il n'y a pas de temps à perdre. J'ai disposé un peu partout 60 kilos de C4 qui vont exploser d'ici une heure. Il ne faut pas traîner. »

Broots : « 60 kilos de C4 ! ! ! Mais, où avez-vous trouvé ça ? »

Jarod : « Peu importe. Allons-y. Il faut se dépêcher. »

Ils se mettent à courir dans les couloirs... » COUPÉ

Scène 58

Enchaînée. Retour au niveau de la cellule, couloir 22.

Sydney : « Étant donné que Lucy est toujours vivante, ils vont tuer Jarod. Il m'a dit que vous comprendriez ceux-ci : « j'ai une planque. Rumeur 98285. Mademoiselle Parker saura quel est ce refuge ». »

Mademoiselle Parker : « Rumeur était Brigitte. Mais sa maison a brûlé, après son accouchement. »

Sydney : « 98285 était le code d'identification d'une écoute téléphonique concernant Jarod et... Thomas. Vous vous en souvenez ? »

Mademoiselle Parker : « Oui. Lui et Thomas étaient amis. Ça concernerait Tommy ? Attendez... Refuge me dit quelque chose. C'est le nom qu'avait donné Thomas à notre chalet, à Portland ! »

Sydney : « C'est ça ! Vous vous rappelez la transaction immobilière sur Internet ? Jarod a acheté un chalet dans l'Oregon. Votre chalet ! »

Une voix au loin : « Bravo Sydney ! Brillante déduction ! »

Sydney se retourne. Des bruits de pas résonnent dans le couloir.

Sydney : « Jarod ? C'est toi ? »

Les inconnus s'éclairent. C'est Broots et Jarod.

Broots (gêné) : « Je l'ai croisé alors que j'allais dans le bureau de M. Parker. Il avait la clé. »

Jarod (à Sydney) : « Je veux vous aider à fuir, Sydney. »

Broots ouvre la porte de la cellule. Mademoiselle Parker se jette dans ses bras.

Mademoiselle Parker : « Merci, Broots. Vous êtes un crétin si... adorable ! »

Jarod : « Il faut partir d'ici. J'ai pos... »

Mademoiselle Parker se retourne brusquement vers Jarod, souriante, et l'empoigne rudement.

Mademoiselle Parker : « Minute, adorable génie. Tu ne vas nulle part. »

Jarod, surpris, se dégage et l'attrape par le col.

Jarod (agressif) : « NON ! ! ! Tu vas m'écouter, adorable peste ! Il y a 60 kilos de C4 prêts à exploser d'ici une demi-heure. Si on ne sort pas d'ici en vitesse, on va tous finir grillés. Alors je ne vois pas l'intérêt de me retenir prisonnier. La chasse est terminée, Parker ! Tu es fichue, maintenant. Ton père veut te tuer. Alors, laisse-moi t'aider, POUR UNE FOIS ! »

Mademoiselle Parker est stupéfaite. Elle se laisse convaincre, puis se ressaisit.

Mademoiselle Parker : « Attends ! Et mon père ? »

Jarod (hurlant) : « IL VEUT TE TUER ! ! ! Tu n'as pas encore compris, idiote entêtée ? Viens, si tu veux sauver ta peau ! »

Il la prend par la main et l'entraîne violemment dehors, suivi des deux hommes. COUPÉ

Scène 59

Enchaînée. Dehors, la nuit. Quatre silhouettes s'enfuient et montent dans une voiture. Elle démarre en trombe. Quelques secondes plus tard. Une énorme déflagration ; le Centre vient exploser. Des flammes immenses montent vers le ciel. Dans la voiture, Mademoiselle Parker se retourne, horrifiée.

Mademoiselle Parker (les yeux exorbités, hurlante) : « PAPAAAAAAAAAAA ! ! ! »

Elle s'effondre en larmes, puis s'évanouit... COUPÉ

Scène 60

Enchaînée. Dans la forêt, près du Centre. 2 silhouettes court. Un homme et une femme. La femme porte un bébé dans ses bras. Il a une petite bouteille d'oxygène. On ne sait pas qui c'est. Dans une autre direction, une autre silhouette court. Un homme. Il porte un ordinateur et une liasse de feuilles sous son bras. On ne sait pas qui c'est... COUPÉ

Fermeture en fondu noir.

Générique de fin.
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